Les Pièces de New York

Spectral Evidence & La Stravaganza

Angelin Preljocaj

Durée 1h25 avec entracte
Tarif B
Plein 40.- / 30.- | Réduit 35.- / 25.- | Mini 15.-
Pass Forum 15.- | Pass Éco 15.-

Preljocaj puise inlassablement dans le passé et dans son histoire personnelle pour donner naissance à des œuvres marquantes. Avec Les Pièces de New York, il reprend deux ballets créés pour le New York City Ballet. La Stravaganza de 1997 évoque l’exil et le renouveau, la vieille Europe et le Nouveau Monde. Spectral Evidence, créée en 2013, nous plonge dans un épisode sombre de l’histoire, le procès des sorcières de Salem en 1692.

Friction entre baroque et contemporain

Choc des cultures. Confrontation des époques. Friction entre baroque et contemporain. Le chorégraphe d’origine albanaise puise inlassablement dans le passé et dans son histoire personnelle pour donner naissance à des oeuvres marquantes. Avec Les Pièces de New York, il reprend deux ballets créés pour le New York City Ballet. Le poétique et somptueux La Stravaganza de 1997 évoque l’exil et le renouveau, la vieille Europe et le Nouveau Monde. Angelin Preljocaj, lui-même fils d’immigrés, s’est inspiré de New York, symbole de l’immigration par excellence.

Spectral Evidence, créée en 2013, nous plonge dans un épisode sombre de l’histoire. La pièce s’inspire du procès des sorcières de Salem, en 1692, où la «preuve spectrale» condamna sans appel des milliers de femmes innocentes. Ce fait tragique donne lieu à un ballet troublant de sensualité, qui met en scène quatre couples sur des musiques de John Cage. Les danseurs exécutent un pas de deux intense où l’on ne saurait dire lequel des partenaires sera victime de l’autre. En associant l’esthétique du XVIIe siècle, la musique du XXe et la technologie du XXIe, Preljocaj crée une danse envoûtante, un ballet de tous les temps.

Spectral Evidence
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique John Cage
Costumes Olivier Theyskens
Lumières Mark Stanley

La Stravaganza
Chorégraphie Angelin Preljocaj
Musique Antonio Vivaldi (Concerto n°8, RV249, extraits de Dixit Dominus, Laudate Pueri Dominum), Evelyn Ficarra (Source of Uncertainty), Serge Morand (Naïves), Robert Normandeau (Éclats de voix), Åke Parmerud (Les Objets obscurs)
Assistante à la création, choréologue Noémie Perlov
Scénographie Maya Schweizer
Costumes Hervé Pierre
Lumières Marc Stanley

Production Le Ballet Preljocaj – Centre chorégraphique national
Subventionné par Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC PACA – Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Département des Bouches-du-Rhône, Communauté du Pays d’Aix, Ville d’Aix-en-Provence
Avec le soutien de Groupe Partouche – Casino Municipal d’Aix-Thermal, Fondation d’entreprise Total, Individus et entreprises membres du Carré et du Cercle des mécènes

A propos de La Stravaganza :

« Introduits par des chants d’oiseaux, trois couples contemporains dansent sur une musique de Vivaldi. (…) Quand le rideau se baisse, retour à la case départ, accompagné du pépiement des moineaux. Angelin Prejlocaj signe une somptueuse extravagance, poétique et dynamique. »
Didier Hemardinquer, L’Est républicain

« Une œuvre magistrale, bâtie pour une grande compagnie classique, en l’occurrence le New York City Ballet. (…) Comme souvent, Prejlocaj y joue double jeu, celui du temps, celui de l’identité de la danse révélatrice d’une nécessité temporelle et biologique, et nous entraîne à travers le miroir d’un tableau aux tons de noir et d’écarlate, dont sortent des danseurs presque enfraisés, tandis que leur font face des silhouettes résolument contemporaines. »
Jacqueline Thuilleux, concertclassique.com

« En fait, les modernes représentent les danseurs classiques de Balanchine – à qui Prejlocaj rend hommage – et les Hollandais, débarquant à New York comme au XVIIè siècle, symbolisent les danseurs français contemporains avec leur vieille culture européenne. »
Le Figaro


A propos de Spectral Evidence :

« Dans cette pièce, le fantomatique devient sensualité murmurée et évanescente, comme lʼ air qui nous entoure. (...) On a rarement vu des portés si dynamiques chez les danseurs. (...) Spectral Evidence semble tout droit sortie dʼ un autre monde. »
The Financial Times

« Lʼ allégorique Spectral Evidence, un conte dʼ effroi et de désir incandescent où dominant et dominé se confondent. »
The New Criterion

« Mon texte, c’est la danse. Salem était un prétexte qui évoque l’Histoire américaine tout en me nourrissant personnellement. »
Angelin Prejlocaj, France-Amérique