Voyage à Tokyo

Yasujirô Ozu – Dorian Rossel – Cie STT

DURÉE 1h30 (en création)
TARIF B
Plein 40 / 30 | Réduit 35 / 25 | Mini 15
Pass Forum 15 | Pass Éco 15

Un couple de retraités quitte sa province pour la première fois. Ils se rendent auprès de leurs enfants, qui vivent à Tokyo. Arrivés dans la mégalopole, ils comprennent vite que ceux-ci n’ont pas le temps de s’occuper d’eux. Ni l’envie. Chronique des gens ordinaires, Voyage à Tokyo est aussi la fable subtile des liens de famille, du dialogue qui se disloque entre les générations.

Un voyage au coeur de l’humanité

Dorian Rossel nous emmène à nouveau au Japon, sur les traces du cinéaste Ozu et de son fascinant Voyage à Tokyo. L’histoire d’un couple de retraités quittant leur village pour rallier la grande ville afin de rendre visite à leurs enfants, petits-enfants et belle-fille. Un périple qui tournera court, leur descendance n’ayant que peu de temps à leur accorder. Il y a là matière à sonder l’existence ordinaire de l’humain et à poser la question de la passation entre les générations. Car à l’instar d’Ozu, le théâtre de Rossel n’a pas vocation à juger, mais à montrer. Aux spectateurs
ensuite de s’interroger.

Le metteur en scène genevois est certainement unique dans cette constance à vouloir se confronter à ses propres classiques. En transposant sur scène des univers aussi différents que ceux de l’écrivain-voyageur Nicolas Bouvier, du mangaka Jirô Taniguchi ou du documentariste Jean-Xavier de Lestrade, il explore la diversité des champs artistiques qui s’offrent à lui. Sur des plateaux aux décors minimalistes, toujours ouverts à l’interprétation, il cherche tout autant à montrer la richesse narrative du théâtre que le potentiel de la scène à susciter un regard sur le
monde contemporain.

D’après le film de Yasujirô Ozu
Scénario Yasujirô Ozu et Kôgo Noda
Mise en scène Dorian Rossel
Avec Rodolphe Dekowski, Xavier Fernandez-Cavada, Delphine Lanza, Alex Muller Ramirez (musique), Yoshi Oïda, Fiona Sanmartin, Immanuel de Souza (musique), élodie Weber
Musique originale Alex Muller Ramirez, Immanuel de Souza
Dramaturgie Carine Corajoud
Collaboration artistique Delphine Lanza
Scénographie Manon Fantini, Clémence Kazémi, Sibylle Kössler
Lumières Abigail Fowler
Costumes Amandine Rutschmann assitée de Tania D’Ambrogio et Ayelen Gabin
Responsable technique et régie générale Matthieu Baumann
Régie son David Chesnel
Assitant mise en scène et dessins Clément Lanza
Construction Valère Girardin
Directrice de production Muriel Maggos
Assistante de production Johanne Pigelet
Diffusion Emilie Hénin (Bureau FormART)

Coproduction Théâtre Forum Meyrin, MAC / Créteil, TPR La Chaux-de-Fonds, La Garance – Scène nationale de Cavaillon, Théâtre Paris-Villette
Avec le soutien de Fondation Meyrinoise du Casino, Loterie Romande, Pro Helvetia, Corodis, Ernst Göhner Stiftung, Pour-cent culturel Migros
Remerciements Carine Barbey, Piera Bellato, Marco Calamandrei, Michèle Gleizer, Ariel Garcia, Marina Golovine, Karim Kadjar, Nicolas Lieber, Ilya Levin, Sarah Oswald
La Cie STT est conventionnée avec les Villes de Lausanne, de Genève et de Meyrin et le Canton de Genève.
La Cie STT est associée au Théâtre Forum Meyrin.

A propos de Quartier lointain, 1ère mise en scène « nippone » de Dorian Rossel

« S’inspirant du regard qui saute de case en case, Dorian Rossel invente pour l’occasion un théâtre sur mesure où il fait feu de tout bois et du moindre accessoire pour fabriquer la ligne claire de ses images. Nous voici projetés dans l’énigme d’un voyage dans le temps qui permet à un fils devenu adulte de retrouver ses parents et l’époque de son enfance. A travers le romantisme cruel de cette expérience, notre héros dénoue des secrets familiaux. L’hypothèse poétique d’être un enfant capable d’observer le monde avec des yeux d’adulte. La parenthèse d’un rêve impossible devenu un excitant moment de théâtre. »
Patrick Sourd, Paris Match

« Dorian Rossel, artiste associé à la Comédie de Genève, nous donne dans Quartier lointain une mise en scène d’une extrême sobriété dramatique, servie par une esthétique dépouillée. Le texte, comme une épure, est quant à lui porté par six acteurs magnifiques, incarnant tour à tour les multiples "moi" du héros dans sa quête initiatique, dont le dénouement nous rend humbles devant le temps et l’action implacable du fatum. »
Florence Quentin, Le Monde

« Il ne se contente pas de transcrire l'histoire imaginée par Taniguchi, mais en conserve partiellement le mode de narration, spécifiquement non théâtral, et explore le visuel au théâtre et les ressources propres à la BD. »
Dominique Hartmann, Le Courrier

« Le spectacle doit générer une évidence de plaisir et de partage. »
Dorian Rossel, in Le Temps