Une série noire
Benjamin Groetzinger – Benoit Peillon
Me 4 mai à 19h30 (épisodes 3 et 4),
Je 5 mai à 19h30, relâche.
Ve 6 mai à 19h30 (intégrale).
Sa 7 mai à 18h30 (intégrale).
Le lieu : un cadre inattendu, l’Auberge des Vergers devenue théâtre du crime. Les protagonistes : Frank, vendeur sans envergure ; Mme Boyer, maquerelle tentatrice ; Mona, la nièce pimpante. Les témoins : vous, clients et clientes de l’auberge, public captivé par ce thriller donné sur deux soirées successives…
DURÉE
45 min par épisode
TARIFS
Deux épisodes 60.- repas inclus
Intégrale 80.- repas inclus
À mi-chemin entre les soirées Meurtres et Mystères et les séries policières que l’on mate jusqu’à plus soif sur les chaînes câblées, il y a cet objet indéfinissable, sorte de théâtre in situ à la sauce polar et à la viande servie saignante.
C’est donc à l’Auberge des Vergers qu’Une série noire va prendre ses quartiers, conviant le public à une expérience dramaturgique hors du commun. Adaptation du film éponyme d’Alain Corneau et d’Une femme d’enfer de Jim Thompson, l’œuvre de Benjamin Groetzinger et de Benoît Peillon nous fait partager le quotidien de Frank, vendeur à la petite semaine, petit mari, qui mène une vie rabougrie jusqu’au jour où il croise Mme Boyer – laquelle lui propose un pacte appelé à très mal finir…
D’après Jim Thompson et Alain Corneau
Mise en scène Benjamin Groëtzinger et Benoît Peillon
Avec Gilles Chabrier, Marie-Cécile Ouakil, Gérald Robert-Tissot, Joséphine Carabello
Musique Laurent Vichard
Costumes Eloise Simonis
Lumières Jérome Allaire et Théo Vacheron
Menu 1
Menu 2
« Histoire d’actualiser le propos et de jouer sur les mots, les deux metteurs en scène, dont il faut louer la direction d’acteurs, ont choisi le format « série ». Le découpage du spectacle en quatre épisodes montre une bonne maîtrise de la dramaturgie. »
Trina Mounier, Les Trois Coups
« Découpée comme un puzzle où les morceaux s'assemblent au fil des épisodes, suspense oblige, la pièce explore les rapports au travail, la pression sociale, la quête d'identité, le désir. Avec deux comédiennes et deux comédiens qui incarnent plusieurs personnages, sauf Gilles Chabrier qui incarne Frank Poupart avec un impeccable brio (et une secrète jubilation?), Série Noire nous entraîne dans les méandres de l'âme humaine, à l'aide de peu de choses, des accessoires trouvés sur place (la grille du poêle faisant office de parloir par exemple, le zinc du bar de canapé), des dialogues tirés au cordeau et des interprètes à portée de souffle. »
Gallia Valette-Pilenko, Tout Lyon
« Benjamin Groetzinger et Benoît Peillon choisissent aussi […] d’assumer un discours politique en mettant l’accent sur le drame social […], dénonçant explicitement les ravages que la société de consommation peut exercer sur la psyché humaine, et la bassesse à laquelle les désirs matériels peuvent réduire des gens qui ne sont pas intrinsèquement mauvais, mais qui perdent toute décence à la perspective de toucher du doigt leurs rêves de réussite et de confort. »
Charles Lasry, Nouvelles Répliques
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