Traviata

Vous méritez un avenir meilleur

DURÉE 2h (en création)
TARIF A
Plein 55 / 45 | Réduit 50 / 40 | Mini 35 / 25
Pass Forum 35 / 25 | Pass Éco 25

Dans la Traviata de Benjamin Lazar, les six chanteurs et les sept instrumentistes se partagent le même espace, rendant visibles le lien entre la musique et l'action, entre parlé et chanté, entre le français et l'italien surtitré. Ici, on voit les acteurs chanter et les chanteurs parler. Ils dialoguent avec les instrumentistes qui ont troqué la fosse pour la scène. Violetta joue du piano, chante. Elle n’est plus une fleur que l’on regarde se faner mais une femme libre, créatrice de son propre destin.

Spectacle en français et italien surtitré

Sempre libera !

Mais qui était cette Traviata, née Violetta Valéry, qui fit tourner une multitude de têtes et secoua le compositeur Verdi au point de lui inspirer l’un des plus beaux opéras qui fut jamais écrit? Qui était cette femme libérée, romancée dans La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils, qui avait le goût de la fête et des hommes, et qui brûlait la chandelle par tous les bouts possibles? Amore e morte. À la vie, à la mort.

Le metteur en scène Benjamin Lazar ressuscite une époque follement romantique, un univers nocturne dont Violetta est la reine et le fantôme, la prostituée et l’amante, à jamais écartelée entre le sordide et le sublime. Bienvenue au XIXe siècle, où l’on croise les caricatures de Daumier et
Gavarni, les écrits de Baudelaire et de Nerval ! En transformant la forme opératique en pièce de théâtre musical, en mixant Verdi et Dumas, en entremêlant paroles et musique, italien et français, opéra et littérature, la troupe composée d’acteurs et de musiciens entraîne le spectateur dans une ronde dont il ne sortira pas indemne. Comment, en effet, ne pas se consumer d’amour pour Violetta, alias Judith Chemla, la brûlante, l’incandescente comédienne au talent vocal unanimement salué (Le Crocodile trompeur, L’Annonce faite à Marie, entre autres)? Violetta, sempre libera! Toujours libre!

D’après La Traviata de Giuseppe Verdi
Conception Judith Chemla, Florent Hubert, Benjamin Lazar
Mise en scène Benjamin Lazar
Direction musicale Florent Hubert
Arrangements Florent Hubert, Paul Escobar
Chef de chant Alphonse Cemin
Scénographie Adeline Caron
Costumes Alain Blanchot
Maquillages et coiffures Mathilde Benmoussa
Avec Florent Baffi, Damien Bigourdan, Jérôme Billy, Élise Chauvin, Judith Chemla
Musiciens Renaud Charles, Axelle Ciofolo, Myrtille Hetzel, Bruno Le Bris, Gabriel Levasseur, Sébastien Llado, Benjamin Locher, Marie Salvat

Production CICT – Théâtre des Bouffes du Nord – Paris
Coproduction Théâtre de Caen, Espace Jean Legendre – Compiègne, Le Parvis – Scène nationale de Tarbes-Pyrénées, Le Théâtre – Scène nationale de Mâcon-Val de Saône, Tandem Douai-Arras, Théâtre Forum Meyrin, Le Moulin du Roc – Scène nationale de Niort
Action financée par Région Île-de-France
Avec l’aide de Arcadi Île-de-France

"L’espace de deux heures, Benjamin Lazar a fait de nous non plus des spectateurs jouisseurs et compassionnels mais bel et bien des amoureux blessés au point d’en mourir."
Marie-Aude Roux, Le Monde

"Elle est miraculeuse. Elle est la musique. Elle ne joue pas, elle n'interprète pas, elle n'incarne pas. Elle est au-delà, elle est la musique, elle est le chant, elle est Violetta. Pâle visage, souple silhouette, regard fiévreux, Judith Chemla bouleverse et impose sa lumineuse présence au cœur de cette très particulière Traviata d'après Giuseppe Verdi."
Armelle Héliot, Le Figaro

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