Songs

Samuel Achache – Lucile Richardot – Ensemble Correspondances

DURÉE 1h40
TARIF B
Plein 40 / 30 | Réduit 35 / 25 | Mini 15
Pass Forum 15 | Pass Éco 15

 

Intitulée Perpetual Night: 17th Century Airs and Songs, cette collection d’airs baroques a été enregistrée par l’Ensemble Correspondances sous la direction de Sébastien Daucé. C’est lui qui a invité Samuel Achache à réfléchir à une forme théâtrale capable d’inclure ces chants disparates. De cette rencontre est né un spectacle cocasse, mené avec élégance par des interprètes d’une qualité rare.

Un drame baroque

Premier acte: Dans un décor abstrait, d’une blancheur immaculée, une jeune femme est enfermée aux toilettes. C’est le jour de son mariage, les invités arrivent; elle ne sort pas de son cabinet noir. Sa soeur tente de la convaincre de revenir à la lumière, mais rien n’y fera. Dans un chant déchirant de nostalgie, la mariée se soustrait à ses noces. Acte II: Nous sommes dans sa tête, la cire blanche qui composait le décor coule et se salit, tous les membres de la famille apparaissent dans un défilé qui tient tantôt du carnaval, tantôt du cauchemar. Le théâtre fait la part belle à l’humour, tandis que la musique – portée par l’Ensemble Correspondances et la voix sublime de la contralto Lucile Richardot – broie du noir. Réalité et fiction se mélangent; hier, autrefois et aujourd’hui adviennent simultanément sur un mode tragicomique qui ne faiblira pas jusqu’à la surprise finale.

À l’origine de ce spectacle, on trouve une merveille d’album classique. Intitulée Perpetual Night: 17th Century Airs and Songs, cette collection d’airs baroques a été enregistrée par l’Ensemble Correspondances sous la direction de Sébastien Daucé. C’est lui qui a invité Samuel Achache à réfléchir à une forme théâtrale capable d’inclure ces chants disparates, écrits par des compositeurs différents, mais néanmoins tous anglais et tous plus ou moins hantés par le chagrin, les peines d’amour, le deuil et la mélancolie. De cette rencontre est né un spectacle cocasse, original et profond, mené avec élégance par des interprètes d’une qualité rare.

Mise en scène Samuel Achache
Direction musicale Sébastien Daucé
Scénographie Lisa Navarro
Dramaturgie Sarah Le Picard
Sous‐texte Julien Villa avec la collaboration de Vincent Arot Costumes Pauline Kieffer
Lumières César Godefroy
Assistante à la mise en scène Carla Bouis
Régie générale Vincent Ribes
Régie plateau Marion Lefebvre
Construction du décor Les ateliers du théâtre de Caen, Thomas de Broissia
Comédiennes Margot Alexandre, Sarah Le Picard
Musique, chant Louise Bouedo, Sébastien Daucé, Étienne Floutier, Angélique Mauillon, Arnaud De Pasquale, Lucile Perret, René Ramos-Premier, Lucile Richardot, Thibault Roussel, Mathilde Vialle

«Fantastique, unique, remarquable la voix de Lucile Richardot est,  elle, d’une exceptionnelle rareté́. Elle passe sans effort de sublimes graves empruntés à un baryton aux aigus précis d’une alto.»
Frankfurter Allgemeine Zeitung

«Le metteur en scène Samuel Achache et l’organiste Sébastien Daucé font vibrer la fibre mélancolique sur des airs britanniques du XVIIe siècle.»
Libération

«Erudit et inventif, drôle et émouvant à la fois, le travail du metteur en scène rebat les cartes : musique ancienne, théories des humeurs, mythe pastoral, comme décachetés d’une cire mémorielle, recouvrent une étonnante modernité portée par l’excellence des interprètes. Des musiciens parfaitement intégrés au processus scénique, des comédiennes dont le jeu sait se couler dans le flux musical.»
Le Monde