Rumeur et petits jours
Le Raoul Collectif
DURÉE 1h45
TARIF B
Plein 40 / 30 | Réduit 35 / 25 | Mini 15
Pass Forum 15 | Pass Éco 15
Le Raoul collectif poursuit sa réflexion autour des relations entre l’individu et la communauté. Le spectateur est ici le public d’une émission radio. Dans une atmosphère enfumée rappelant les années 70, un groupe de chroniqueurs se réunit autour d’un projet commun : dénicher de la beauté. Fidèle à sa mise en scène inventive, le Raoul propose un spectacle à la fois ludique, visuel et libératoire. La pièce s’attaque, en creux, aux dérives de notre société rationnelle et matérialiste.
Une pelletée de grains de sable dans la mécanique du monde
Imaginons cinq hommes autour d’une table. Ils sont tous chroniqueurs radio et bientôt, ils vont donner leur 347e émission. Devant eux trônent un métronome et un petit cactus. «Que faire?», demande l’un. «Et si on tentait de dénicher de la beauté?», répond l’autre. Un ange passe. Chacun se demande si ce n’est pas un peu désuet, vu notre époque, de chercher une chose pareille. Mais après tout, pourquoi pas? Peut-être qu’ils trouveront quelque chose? Peut-être qu’ils arriveront à penser autrement? D’autres l’ont bien fait par le passé, certains ont même réussi à changer le monde. Pourquoi pas eux?
Après son éblouissant Signal du promeneur joué à Meyrin en 2014, le Raoul Collectif revient, et c’est l’une des meilleures nouvelles de l’année. Ceux qui ont vu ce fabuleux groupe de comédiens et musiciens belges se souviennent de leur liberté de ton, de leur drôlerie foutraque, de leur intelligence
tous azimuts. Dans une atmosphère enfumée qui rappelle l’effervescence des années 70, les voilà qui repartent à l’assaut de nos maux, et notamment de cette pensée fataliste qui consiste à dire: il n’y a plus d’alternative; la seule solution, c’est de s’occuper de ses petites affaires et de foncer dans le tas. Pour leur nouvelle création, ils ont plongé dans l’histoire, celle du Mont-Pèlerin et de son groupe de théoriciens libéraux, celle de Guy Debord et du mouvement situationniste, celle aussi de la tribu amérindienne des Huichol et de sa manière si singulière de voir le monde… Une promesse d’humour et de merveilles.
De et par Le Raoul Collectif (Romain David, Jérôme De Falloise, David Murgia, Benoît Piret,
Jean-Baptiste Szézot)
Assistante Yaël Steinmann
Stagiaire assistante Rita Belova
Création et régie son Julien Courroye
Régie générale et création lumières Philippe Orivel
Régie lumières Isabelle Derr
Costumes Natacha Belova
Renfort scénographie Valentin Périlleux
Chargée de production et de diffusion Catherine Hance
Production Le Raoul Collectif
Coproduction Théâtre national – Bruxelles, Théâtre de Namur, Théâtre de Liège, Manège Mons
Avec le soutien de Fédération Wallonie-Bruxelles – CAPT, Zoo Théâtre – ASBL, La Chaufferie-Acte1
« Rencontrer le Raoul Collectif, c’est entrer dans une autre dimension, un espace-temps à l’inverse de notre monde actuel. Là où notre époque tend à tout rationaliser – le temps, les gens, la pensée –, les gaillards du Raoul déstructurent tout ce qui les entoure. »
Catherine Makereel, Le Soir
« Le Raoul Collectif, après le triomphe (150 représentations) de son premier spectacle « Le signal du promeneur », a réussi le délicat virage vers un second opus. « Rumeur et petits jours » parvient à nouveau, à marier la réflexion politique sur le malaise de notre civilisation avec une mise en scène drôle, foutraque, peine de surprises. On rit et on réfléchit. »
Guy Duplat, La Libre Belgique
« Si le Raoul Collectif n’arrête jamais d’être drôle, le caractère joyeux de leur spectacle est subtilement, mais sans possibilité d’en douter, entaché par quelque chose qui nous pèse. »
Valentine Bonomo, Mouvement
