The Roots

Kader Attou

Durée 1h30
Tarif B
Plein 40.- / 30.- | Réduit 35.- / 25.- | Mini 15.-
Pass Forum 15.- | Pass Éco 15.-

Onze danseurs aux personnalités contrastées jouent collectif et portent les codes du hip-hop au sommet de la danse contemporaine. La chorégraphie met en exergue les forces de chacun et les rassemble dans un crépitement d’humanité. Avec The Roots, Kader Attou invite à un voyage, une aventure humaine qui remonte aux racines de son style forgé dans le frottement des esthétiques, danse hip-hop, danse kathak et danse contemporaine. Une danse masculine, toute de grâce et de fraternité.

Ensemble, c’est tout!

Des danseurs aux personnalités contrastées jouent collectif et portent les codes du hip-hop au sommet de la danse contemporaine. Une danse masculine, toute de grâce et de fraternité. Une danse issue du rêve d’un homme, le chorégraphe Kader Attou. Il met en scène onze hommes poussés par un élan vital. Face à l’un d’eux qui oscille sur la musique de Brahms, seul dans un halo de lumière blanche, un groupe, baigné d’ocre, vibre et palpite sur de la musique électro. Un être, vous, moi, confronté à ses multiples expériences de vie et qui revient sur ses traces, symbolisées par des spirales dessinées sur le plateau.

Rythme, détente et tension. Danseurs catapultés vers le ciel. Jeux de jambes et jeux de mains virtuoses. Rapidité des échanges, corps en ponts ou tête tournant sur le sol, toutes les figures essentielles du hip-hop sont là, coupant le souffle, mais subtilement détournées, décalées et revisitées. La chorégraphie met en exergue les forces de chacun et les rassemble dans un crépitement d’humanité. L’énergie du hip-hop s’affiche sourde, plus maîtrisée, conférant paradoxalement une grande intensité aux phases qui se succèdent. Avec The Roots, Kader Attou invite à un voyage, une aventure humaine qui remonte aux racines de son style forgé dans le frottement des esthétiques, danse hip-hop, danse kathak et danse contemporaine.

Direction artistique et chorégraphie Kader Attou
Avec Babacar « Bouba » Cissé, Bruce Chiefare, Virgile Dagneaux, Erwan Godard, Mabrouk Gouicem, Adrien Goulinet, Kevin Mischel, Artem Orlov, Mehdi Ouachek, Nabil Ouelhadj, Maxime Vicente
Scénographie Olivier Borne
Création des peintures originales Ludmila Volf
Création sonore originale Régis Baillet – Diaphane, augmentée de musiques additionnelles
Création lumières Fabrice Crouzet
Création des costumes Nadia Genez

Production CCN de La Rochelle et du Poitou-Charentes, Cie Accrorap sous la direction de Kader Attou
Coproduction La Coursive – Scène nationale de La Rochelle, MA Scène Nationale – Pays de Montbéliard
Avec l’aide de CNCDC Châteauvallon dans le cadre d’une résidence de création

« Après vingt ans de hip hop nourri de confrontations avec des cultures aussi différentes que celles de l’Inde ou du Brésil où le mouvement est très présent, j’ai eu besoin de me souvenir de mes premières sensations. J’avais 10 ans et je découvrais à la télé l’émission H.I.P. H.O.P de Sidney. C’est grâce à cela que je suis devenu danseur, puis chorégraphe. Je fouille cette mémoire corporelle en compagnie de onze hip hopeurs. »
Kader Attou, M le magazine duMonde

« Pure bombe ! Pur hip hop ! La vitalité de The Roots, chorégraphiée par Kader Attou pour onze hommes, explose à la figure comme une canette de soda trop secouée. Chaud devant, ça ruisselle, ça bouillonne et ça n’arrête pas, transformant le plateau en un paysage de geysers sans cesse actifs. »
Rosita Boisseau, Le Monde

« Kader Attou plonge son univers dans un shaker géant. Parfois, on songe à Buster Keaton, à Charlie Chaplin et aux danseurs de claquettes. Les garçons se regardent, se passent une main complice dans le dos, chose plutôt rare dans un monde masculin fondé sur ledéfi permanent. Ils produisent en diagonale et en parfaite synchronie les mêmes gestes saccadés. Les prouesses de ces corps solides et aguerris s’enchaînent impeccablement. »
Muriel Steinmetz, L’Humanité

« A ceux qui pensaient le hip hop comme une mode passagère, appelé à disparaître du paysage chorégraphique dès que les banlieusards auraient rangé leurs cartons, The Roots offre une leçon de ténacité. Et fait le tour de la question. (…)Tout est raffiné, des touchers à un solo d’ouverture nostalgique dans un fauteuil bancal, d’un morceau de claquettes aérien sur une table à des scorpions tressautants... »
Marie-Christine Vernay, Libération

« Impossible de ne pas se lever pour applaudir à la fin de ce spectacle. »
Martine Pullara, Lyon Capitale