Quand je pense qu’on va vieillir ensemble

Les Chiens de Navarre – Jean-Christophe Meurisse

Durée 1h45
Tarif B
Plein 40.- / 30.- | Réduit 35.- / 25.- | Mini 15.-
Pass Forum 15.- | Pass Éco 15.-

Dès 16 ans

Avec la truculence festive et rageuse qui les caractérise, les Chiens de Navarre mettent le doigt sur nos plaies. En une dizaine de fables grotesques, hilarantes, effrayantes, hallucinogens parfois, la troupe dessine le visage d’un monde où le désir de bienveillance se voit constamment miné par la volonté animale d’abaisser l’autre plus bas que soi. Du théâtre brut, plein de rires jaunes. 

Du théâtre brut et magique, d’une truculence festive

Vous êtes seul. Vous cherchez du travail, un ami, un conjoint, l’amour. Vous aimeriez un peu d’attention, vous espérez que quelqu’un vous console. Alors, vous rejoignez un groupe, vous draguez, vous prenez contact avec un conseiller, vous achetez un chien, vous jouez à la pétanque. Vous espérez apprendre à parler, à aimer, à montrer le meilleur de vous-même. Mais de rencontre en rencontre, les choses ne se passent pas comme prévu. Votre conseiller est paumé, vous prenez une boule de pétanque sur le crâne. Quant à votre chien, il finit au bord de la route.

Avec la truculence festive et rageuse qui les caractérise, les Chiens de Navarre mettent le doigt sur nos plaies. En une dizaine de fables grotesques, hilarantes, effrayantes, hallucinogènes parfois, la troupe dessine le visage d’un monde où le désir de bienveillance, qu’il soit sincère ou non, se voit constamment miné par la volonté animale d’abaisser l’autre plus bas que soi. Il faut voir ces réunions de groupe, en cercle et en chaussettes, où l’effet que les meneurs de parole produisent est le contrepied de la douceur de leur ton. «Notre besoin de consolation est impossible à rassasier», disait l’écrivain suédois Stig Dagerman, que la troupe de Jean-Christophe Meurisse met en exergue de son spectacle. Notre besoin d’humiliation, lui aussi, paraît inextinguible. Du théâtre brut, plein de rires jaunes; du théâtre magique aussi, joué sur un plateau de terre. Prière aux premiers rangs de ne pas avoir froid aux yeux.

Création collective Les Chiens de Navarre
Mise en scène et scénographie Jean-Christophe Meurisse
Avec Caroline Binder, Céline Fuhrer, Robert Hatisi, Manu Laskar, Thomas Scimeca, Anne-Élodie Sorlin, Maxence Tual, Jean-Luc Vincent
Création lumières Vincent Millet
Régie lumières et régie générale Stéphane Lebaleur
Création et régie son Isabelle Fuchs
Régie plateau Julie Leprou
Administration Émilie Leloup assistée d’Allan Périé
Chargée de production Léa Couqueberg
Diffusion et développement Antoine Blesson
Relations presse Rémi Fort (MYRA)

Production déléguée Le Grand Gardon Blanc / Chiens de Navarre
Résidence et coproduction Les Subsistances – Lyon, Parc de la Villette (résidence d’artistes 2012), Le Parapluie – Centre international de création artistique – Aurillac, CICT – Théâtre des Bouffes du Nord
Coproduction Maison des Arts de Créteil, TAP – Théâtre Auditorium de Poitiers, ARCADI (Action Régionale pour la Création Artistique et la Diffusion en Île-de-France)
Avec le soutien de Fonds SACD Théâtre, SPEDIDAM Spectacle répété également au Théâtre de la Bastille avec son soutien technique

« Les Chiens de Navarre travaillent le théâtre en en faisant un sport d’équipe, où le verbe circule aussi vite que le ballon. Chacun des acteurs est un équilibriste (…). On aime cette fragilité et cet engagement chorégraphique. »
Marie-Christine Vernay, Libération

« Nous sommes des sales gosses dans une cour de récréation qui montrons nos fesses pour faire rire les copains. Nous cultivons un premier degré idiot ! Nous n’avons aucune limite à notre plaisir. Nous aimons mélanger les registres, passer de la jubilation à l’horreur, débuter par une réunion de travail très ordinaire pour finir par une séance de cannibalisme spectaculaire. »
Jean-Christophe Meurisse, chef de meute, Version Fémina

« Les propositions éruptives de la compagnie Les Chiens de Navarre font et défont tous les codes du théâtre. Chaque pièce est une épopée indispensable. »
Télérama Sortir

« Les pièces des Chiens de Navarre se construisent en live, car « l’intention tue la créativité ». Ceux qui les ont déjà vus en savent quelque chose : les Chiens de Navarre, on les adore ou on les déteste. Sans demi-mesure. La tiédeur n’est pas leur tasse de thé. Chez eux, on le boit plutôt brûlant le thé. A s’en calciner les cordes vocales. »
Céline Piettre, L’œil

« Quand je pense qu’on va vieillir ensemble quitte l’espace vide, s’éloigne un peu des ressorts dramaturgiques du café-théâtre et approfondit l’écriture scénique de la performance qui fait la patte des Chiens de Navarre. Comme d’habitude, le gros côtoie le subtil et le graveleux rivalise avec le brillant, mais ici, le fil rouge narratif cherche à a apparaître plus clairement et dans toutes ses nuances. »
Myrto Reiss, aupoulailler.com

« L’imagination des Chiens de Navarre déborde comme le lait dans la casserole quand on ne surveille pas le feu. Les Chiens de Navarre ne veulent pas surveiller le feu, ni le domestiquer, ni le maîtriser, ils aiment quand ça déborde, quand ça dégouline. »
Jean-Pierre Thibaudat, rue 89