Petites migrations

Personne ne peut saisir le vent.

Un petit personnage vulnérable s’éveille d’une mauvaise nuit. Il enfile ses bottes, beaucoup trop grandes pour lui, puis se rend à l’école. Là, dans la cour, les moqueries des autres enfants le poussent à se réfugier derrière un arbre. Voilà qu’une larme lui échappe. Sans la perdre de vue, il s’aventure à la suivre. Commence alors un voyage étonnant: il suit la larme sous la terre, dans le ciel, jusqu’à l’océan et même au-delà, tout près de l’horizon où le soleil se couche.

Qu’est-ce qu’une goutte d’eau dans l’océan? Que se passe-t-il si le vent s’arrête de souffler? Qu’y-a-t-il sous la terre? Peut-on atteindre le Soleil? Autant de questions soulevées au cours des pérégrinations du petit bonhomme. Aurélie Morin met en scène le voyage initiatique d’un enfant qui reviendra transformé et grandi de son périple. Elle nous plonge dans un univers empreint de poésie, entre réel et imaginaire, grâce au théâtre d’ombres. Le spectacle se déploie avec grâce et légèreté. Toute sa beauté tient à la subtilité de l’environnement sonore et à la délicatesse des ombres qui, jouant de la lumière, s’évanouissent ou se métamorphosent au fil de l’histoire.

Mise en scène, scénographie et marionnettes Aurélie Morin
Régie Aurélien Beylier, Messaoud Ferhat
Construction Pachyderme Kréation (réalisation de la structure métallique), Atelier du Théâtre du Fust, François Morinière, Malika Oudjémia
Remerciements Pascale Toniazzo

Coproduction Théâtre du Fust, Théâtre de la marionnette à Paris
Soutiens Département de la Drôme, Région Rhône-Alpes, Commune de Saillans, Communauté de Communes du Pays de Saillans

«Aurélie, telle une fée, met en scène le voyage initiatique d’un enfant. Tout est finement inventé, sans moyens démesurés, des gestes simples, précis, synchronisés. De la plasticité et beaucoup de sensibilité.»
La Tribune

«Cet envoûtant moment de théâtre évoque un petit personnage à travers ses poétiques démêlés avec l’eau, le vent, la terre et le soleil. C’est tout un univers qui s’ouvre devant les yeux hypnotisés des bambins devenus soudain silencieux comme pour souligner la force du spectacle.»
J.-P.L, La Voix du Nord

«Dans une bulle pas tout à fait ronde, Aurélie joue avec les lignes et les courbes, les silhouettes et les formes pleines, l’ombre et la lumière, le noir et le flamboyant. Son spectacle est un vrai petit bonheur.»
Chantal Spirli, Le Dauphiné Libéré

«Le schéma narratif emprunté à un conte japonais est secondaire. Ce qui compte, ce sont les sensations et les impressions, l’imagination des spectateurs, tous captivés et ravis, leur concentration ou leurs rires. Chacun emporte dans sa tête la magie des images qui continueront plus ou moins longtemps, leur errance et leurs métamorphoses.»
La Marseillaise