Des années 70 à nos jours…

Collectif In Vitro – Julie Deliquet – Bertolt Brecht – Jean-Luc Lagarce

Durée 4h30 avec entractes
Tarif B
Plein 40.- / 30.- | Réduit 35.- / 25.- | Mini 15.-
Pass Forum 15.- | Pass Éco 15.-

À travers trois pièces qui partagent le même décor- une simple une table - le collectif parisien In Vitro offre un magnifique moment de théâtre. Au plaisir de voir jouer des comédiens généreux, précis et justes, s’ajoute celui de voyager dans le temps et de trouver à penser sur notre histoire récente.

La Noce & Derniers remords avant l’oubli & Nous sommes seuls maintenant

En plus de manger, boire et tailler une bavette entre amis, on peut faire beaucoup de choses autour d’une table. On peut se marier, se disputer, se séparer, se réconcilier. On peut aussi solder de vieilles amitiés, abandonner ses idéaux, régler ses comptes. On peut enfin cristalliser une époque, ses espoirs, ses travers, sa fin. À travers trois pièces qui partagent le même décor, une table, le prodigieux collectif parisien In Vitro offre un magnifique moment de théâtre. Au plaisir de voir jouer des comédiens généreux, précis et justes, s’ajoute celui de voyager dans le temps et de trouver à penser sur notre histoire récente. De 1970 à 1990, tout a profondément changé. Vraiment?

Adapté de La Noce chez les petits-bourgeois de Bertolt Brecht, La Noce raconte le dîner de mariage de Jacob et Maria: on y danse, on y rit, on y vibre avec une génération, celle des années 1970, qui veut briser le carcan de ses aînés. Chef-d’oeuvre de Jean-Luc Lagarce, Derniers remords avant l’oubli montre de vieux amis qui se retrouvent dans une maison commune: voici les années 1980 et les idéaux perdus. Écrite par le collectif lui-même sous la direction de sa metteure en scène Julie Deliquet, Nous sommes seuls maintenant livre un portrait de famille des années 1990, avec le refus de vieillir des uns, le besoin d’utopie des autres. Trois radiographies d’une société, la nôtre, pétrie de contradictions. Trois spectacles de très grande qualité, qu’on regarde à la file sans voir le temps passer. Un superbe parcours.

La Noce
Texte Bertolt Brecht
Mise en scène Julie Deliquet assistée de Julie Jacovella
Traduction Magali Rigaill
Avec Julie André, Gwendal Anglade, Anne Barbot, Olivier Faliez, Pascale Fournier, Jean-Christophe Laurier, Agnès Ramy, Richard Sandra, David Seigneur
Scénographie Charlotte Maurel
Lumières Jean-Pierre Michel
Production, administration Cécile Jeanson, Bureau FormART

Derniers remords avant l’oubli
Texte Jean-Luc Lagarce
Mise en scène Julie Deliquet
Avec Julie André, Gwendal Anglade, Éric Charon, Olivier Faliez, Agnès Ramy, Annabelle Simon
Scénographie Julie Deliquet
Vidéo Mathilde Morières
Lumières Richard Fischler et Jean-Pierre Michel
Son David Georgelin
Production, administration Cécile Jeanson, Bureau FormART

Nous sommes seuls maintenant
Mise en scène Julie Deliquet
Avec Julie André, Gwendal Anglade, Anne Barbot, Éric Charon, Olivier Faliez, Pascale Fournier, Julie Jacovella, Jean-Christophe Laurier, Agnès Ramy, Richard Sandra, David Seigneur, Annabelle Simon
Scénographie Charlotte Maurel et Julie Deliquet
Lumières Jean-Pierre Michel assisté de Laura Sueur
Production, administration Cécile Jeanson, Bureau FormART

Production Collectif In Vitro

« La soirée en leur compagnie dure plus de quatre heures qu’on ne sent pas passer. Sens du rythme et maîtrise du temps ne sont pas les moindres qualités d’un spectacle aussi drôle que réfléchi. (…) Julie Deliquet dit préférer l’essai - la répétition au spectacle -, mais l’essai est ici parfaitement abouti. »
René Solis, Libération

« Passons donc à table et voyons ce qu'ils ont à nous dire, ces jeunes gens qui ont choisi de s'appeler In Vitro, soit « en éprouvette », parce qu'ils aiment avant tout expérimenter, ne rien figer et garder, pendant les représentations, la vivacité de l'improvisation qui nourrit leur long travail. »
Brigitte Salino, Le Monde

« L’intérêt du collectif «In Vitro », et sa force, tient aussi à la remarquable cohésion de ce groupe, au talent de ses comédiens qui acceptent ce pari insensé d’improviser – ou presque – chaque soir offrant une création mouvante, en constante mutation. Chapeau ! Rare de voir une telle et belle unité au service d’un projet global aussi audacieux. Un travail cohérent et fragile, qui par cette saga, trois pièces se suivant, apparaît clairement et de façon nette. C’est ce qui donne à ce collectif sa force et sa conviction. Une conviction si prégnante qu’elle ne peut emporter que l’adhésion. »
Denis Sanglard , Un Fauteuil pour l’Orchestre

« Chaque spectacle (1h15 au plus) peut être vu individuellement, mais, quand les trois filent en une soirée, c’est au présent que le triptyque déploie ses filiations, ses prolongements, ses échos, les répliques qui circulent d’un spectacle à l’autre. En revanche, il suffit d’un spectacle pour vérifier leur commun crédo : l’acteur avant toute chose. »
Jean-Pierre Thibaudat, rue 89

« Tous les comédiens ‐ pas de vedette et une réelle complicité ‐ ont une formidable aisance sur scène, comme s’ils avaient toujours vécu là, et une belle unite de jeu. C’est à la fois jubilatoire et insolent. Aucune tricherie, aucune criaillerie, mais un ton et une gestuelle toujours justes. »
Philippe du Vignal, Théâtre du Blog