Contes chinois

Chen Jiang Hong – François Orsoni

Durée 50 min
Tarif C
Plein 25.- / 20.- | Réduit 20.- / 15.- | Mini 15.-
Pass Forum 15.- | Pass Éco 15.- | Pass Famille 10.-

Un théâtre d’illusions et d’ombres chinoises où les contes prennent vie sous nos yeux sur un écran géant. La scène devient un grand  livre animé à la manière de pop-ups grandioses et l’action se dessine à l’encre de chine. Un pur moment de grâce.

Un plateau qui se parcourt comme un livre ouvert

C’est un pur moment de grâce. Un théâtre d’illusions et d’ombres chinoises qui se joue autant de la fiction que de la réalité. Sur la base de deux contes de Chen Jiang Hong, le metteur en scène François Orsoni exerce avec brio et vidéo ce qu’il appelle son « art de faire ». Le Prince Tigre s’inspire directement des illustrations du livre de Chen. Chacun des tableaux est projeté sur un écran et la scène devient une sorte de livre ouvert avec des pop-up géants jaillissant du sol. Les images qui défilent racontent l’histoire de Wen, jeune garçon sacrifié pour apaiser la colère d’une tigresse.

Avec Le Cheval magique de Han Gan, on suit le parcours d’un enfant qui dessine des chevaux enchaînés, comme si sa vie en dépendait. Pour cette seconde partie, Chen Jiang Hong entre lui-même en scène et agit directement sur la narration en dessinant l’action à l’encre de Chine. Son trait devient le moteur du récit et les images sont fabriquées en direct. Certains dessins sont précis, d’autres sont de simples esquisses. La magie opère. On navigue allègrement entre illustration figée et dessin animé, passant du théâtre d’ombres à la lumière. Quant au dessinateur, à la narratrice et au musicien, ils agissent comme des passeurs d’émotions, gardiens du temps qui passe et de ce récit qui s’épanouit soudain en trois dimensions.

Textes Chen Jian Hong
Mise en scène François Orsoni
Avec Camille Rutherford, Thomas Landbo, Chen Jiang Hong
Scénographie et vidéo Pierre Nouvel
Musique Thomas Landbo et Rémi Berger
Régie générale Antoine Seigneur Guerrini
Régie vidéo Raphaëlle Girard Uriewicz
Régie son Rémi Berger
Administration de production Grace Casta  

Coproduction Collectivité territoriale de Corse - Ville d’Ajaccio

« Le théâtre jeune public réserve souvent des petites pépites artistiques insoupçonnées. C’est le cas de ces Contes Chinois, (…) une expérience de contemplation qui place le geste créatif au centre de son processus et en révèle la part magique et mystérieuse. »
Marie Plantin, Pariscope


A propos de Jeunesse sans Dieu :

« La jeunesse est le milieu naturel de François Orsoni. Après ses mises en scène rock de Baal et Jean la Chance, pièces du jeune Bertolt Brecht, il adapte l’un des trois romans du dramaturge Ödön Von Horváth avec une énergie juvenile insufflée par une bande d’acteurs aux accents anglais, danois, flamand. Cette distribution mélangée résonne d’autant plus justement qu’Horvath, qualifié d’auteur dégénéré par les nazis, a sillonné l’Europe en éternel exilé. »
Sophie Joubert, Médiapart

« On pense parfois au cinéma dans la mise en scène de François Orsoni : le déroulé des séquences, l’alternance des dialogues et du récit, le jeu souvent resserré des acteurs, la musique, les chansons, tout un arsenal de formes qui donnent au spectacle un mouvement fluide et cadencé.  »
Blog du cours Florent


A propos de Jean la Chance:

« Le metteur en scène François Orsoni exhume ce texte bref - onze scènes, sans compter les variantes - avec une liberté de ton qui déroute et séduit. Comme si lui-même et ses comédiens adoptaient, pour raconter l’histoire, la position de l’innocent. Entrecoupant saynètes et chansons, appuyés par un clavier et une guitare, ils font de Jean la Chance une balade souriante, très calme et un peu mystérieuse, quand ils changent de masques ou de costumes dans la pénombre.  »
René Solis, Libération

« Le rêve s’accomplit chaque soir. »
Jean-Pierre Thibaudat, rue 89