aSH

Aurélien Bory – Shantala Shivalingappa

DURÉE 1h
TARIF B
Plein 40 / 30 | Réduit 35 / 25 | Mini 15
Pass Forum 15 | Pass Éco 15

 

Sur un tapis de farine répandue sur la scène comme une nappe de cendres, la danseuse indo-française Shintala Shivalingappa trace à l'infini des cercles du bout de ses orteils et dessine comme un mandala. Un spectacle sculpté par Aurélien Bory, maître en chorégraphie circassienne.

Ça commence par les huit syllabes d’un nom qui, à lui seul, invite à danser. Lorsqu’Aurélien Bory rencontre Shantala Shivalingappa pour la première fois, son imagination se met immédiatement à virevolter. Un jour, c’est sûr, il construira avec elle un de ces spectacles dont il a fait sa marque de fabrique, un spectacle dans lequel le cirque et la danse fusionnent en une seule discipline. Ainsi naquit aSH, dont la source d’inspiration est avant tout Shantala elle-même, son histoire de femme qui vit entre Paris et Madras, sa danse, influencée tant par Pina Bausch, avec qui elle a travaillé, que par les gestes mille fois répétés du kuchipudi, une danse traditionnelle indienne qu’elle pratique depuis son enfance.

Mais dans le nom de Shantala Shivalingappa s’est glissée une divinité, et non des moindres: Shiva, le maître de la vie et de la destruction, le dieu aux mille noms. Si aSH sonne d’abord comme une dédicace à la danseuse, le titre fait aussi allusion à Shiva, souvent représenté recouvert de cendres, «ash» en anglais. Il est donc ici question de quelque chose qui va mourir et d’autre chose qui va naître. Aurélien Bory sculpte l’espace de la scène comme un rythme et lui insuffle une vibration reprise et transformée à l’infini par le percussionniste Loïc Schild. Le reste appartient à Shantala, dont les cercles tracés du bout des orteils dessinent comme un mandala sur un tapis de farine. Une transe dans un décor noir, brillant et vivant.

Conception, scénographie, mise en scène Aurélien Bory
Avec Shantala Shivalingappa
Percussions Loïc Schild
Chorégraphie Shantala Shivalingappa
Collaboration artistique Taïcyr Fadel
Création lumières Arno Veyrat assisté de Mallory Duhamel
Composition musicale Joan Cambon
Conception technique décor Pierre Dequivre, Stéphane Chipeaux-Dardé
Costumes Manuela Agnesini avec l’aide précieuse de Nathalie Trouvé
Régie générale Thomas Dupeyron, Arno Veyrat
Régie plateau Thomas Dupeyron ou Robin Jouanneau
Régie son Stéphane Ley
Assistant création lumières, régie lumières Mallory Duhamel

«Le spectateur gardera longtemps ancré en lui le choc splendide de ce à quoi il vient d'assister.»
Ariane Bavelier, Le Figaro

«Une balade aux confins du réel » / « Une balade magnétique hors du temps»
Olivier Frégaville-Gratian d'Amore, les blogs de Mediapart

«Une gestuelle aérienne, une expressivité inouïe»
Emmanuelle Bouchez, Télérama