Arlequin poli par l’amour

Marivaux– Thomas Jolly– La Piccola Familia

Je 14.10.21 et Ve 15.10.21 à 20h30

Arlequin? Un beau gosse à la tête un peu creuse. Une fée s’entiche de lui et l’enlève. Or, lui est transi d’amour pour une bergère: début des problèmes– et de beaucoup d’amusement pour le public. Un classique de Marivaux à redécouvrir dans la mise en scène rock de Thomas Jolly.

DURÉE
1h20
TARIFS
Plein 40 | Réduit 35 | Mini 15

Né en 1720 de la rencontre entre Marivaux et les Comédiens italiens, Arlequin poli par l’amour est une friandise en prose qui pétille d’esprit. Témoin le ballet qu’y exécute Arlequin, adorable dadais enlevé par une fée qui en pince pour lui. Or, lui n’aura d’yeux que pour la bergère Silvia. La pièce, sorte d’éducation sentimentale badine, évoque la sortie de l’enfance, l’émancipation, la violence des jeux de pouvoir et aussi, bien sûr, les méandres de la passion amoureuse. Elle est ici transfigurée par la mise en scène électrique de Thomas Jolly. Se dessine alors la figure d’un marivaudage moins léger que subtil, moins cocasse que corrosif, qui se déploie aux accents d’une musique rock sur un plateau orné d’ampoules, de guirlandes lumineuses et de serpentins en papier. Le décor est planté, la fête peut commencer.

De Marivaux
Mise en scène et scénographie Thomas Jolly
Assistante à la mise en scène Charline Porrone
Avec Romain Brosseau, Rémi Dessenoix, Charlotte Ravinet, Clémence Solignac, Romain Tamisier, Ophélie Trichard
Création lumière Thomas Jolly, Jean-François Lelong
Création costume Jane Avezou

Production Le Quai CDN Angers Pays de la Loire. Spectacle créé et initialement produit par La Piccola Familia
Coproduction Centre Dramatique Régional de Haute-Normandie, Théâtre des Deux Rives
Avec le soutien de L’ODIA Normandie. Ce spectacle bénéficie d’une aide à la production du Ministère de la Culture et de la Communication–DRAC Normandie

«Un texte propice à la rêverie où s’expriment les grands thèmes qui alimenteront l’écriture de Marivaux: la découverte de l’amour, la jalousie, la manipulation, la trahison…»

Léa Paredes, La Dépêche

 

«La force du metteur en scène est autant de dépoussiérer le texte– une histoire d’amour pastorale pas si originale– que d’oser la suivre au premier degré, sans bêtement tenter de l’intellectualiser. Arlequin, donc, est un jeune homme charmant. Très beau, même. Mais d’une bêtise abyssale. Une vieille fée libidineuse ne s’en rend compte qu’après l’avoir capturé dans son sommeil, le préférant à Merlin l’enchanteur. Lui ne comprend rien aux choses de l’amour. Jusqu’à ce qu’il s’entiche d’une simple bergère, en risquant la jalousie terrible de la mauvaise fée.»

Jean Talabot, Le Figaro

 

«Le texte de Marivaux est propice à la rêverie et à la féerie. Thomas Jolly utilise quelques ampoules, des guirlandes lumineuses, des confettis, et un éclairage rouge sang. Il plonge cette comédie dans un monde fantastique, il fait de la pièce de Marivaux un joyeux cabaret. On retombe en enfance.»

Stéphane Capron, sceneweb.fr

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