Une raclette

Les Chiens de Navarre – Jean-Christophe Meurisse

Durée 1h45
Tarif B
Plein 40.- / 30.- | Réduit 35.- / 25.- | Mini 15.-
Pass Forum 15.- | Pass Éco 15.-

Dès 16 ans

Création phare des Chiens de Navarre, Une raclette tourne depuis 2007 sans discontinuer. On y trouve déjà l’un des axes de travail que la troupe explore depuis dix ans : la mise au jour des peurs, des désirs ou des intolérances que chacun porte en soi, et qui menacent d’apparaître à la moindre occasion, même la plus anodine.  Les âmes pudiques sont priées d’éviter les premiers rangs.

Atelier de théâtre en lien avec le spectacle

Une performance d’acteurs qui réinventent sans cesse leur jeu

Alors voilà, on prend la peine d’aller à une fête entre voisins, on fait les choses bien, tout le monde essaie d’être gentil et malgré tout, ça dérape. Ça part en cacahuètes. Petit à petit, ça tourne en eau de boudin jusqu’à révéler en chacun des choses surprenantes, et même des choses pas jolies jolies. On croyait venir à une simple raclette, histoire de faire connaissance, et on se retrouve à poil sur la table dans des positions, euh, comment dire ? Quant à la fin de soirée, n’en parlons pas. C’est pire que tout ce qu’on aurait pu imaginer. Ça n’attendra même pas le dessert pour partir complètement en vrille.

Création phare des Chiens de Navarre, Une raclette tourne depuis 2007 sans discontinuer. On y trouve déjà l’un des axes de travail que la troupe explore depuis dix ans: la mise au jour des peurs, des désirs ou des intolérances que chacun porte en soi, et qui menacent d’apparaître à la moindre occasion, même la plus anodine. Aussi sophistiqués soient-ils, nos masques sociaux peuvent s’effondrer en une seconde sous le coup de nos pulsions. Mais c’est aussi une performance d’acteurs énorme que la troupe nous propose. Les huit personnages ordinaires de ce dîner de tous les dangers sont aussi huit comédiens carnavalesques qui s’amusent à réinventer sans cesse leur jeu, et cherchent autant à surprendre l’autre, qu’à se surprendre eux-mêmes. Les âmes pudiques sont priées d’éviter les premiers rangs.

Création collective Les Chiens de Navarre
Mise en scène Jean-Christophe Meurisse
Avec Caroline Binder, Céline Fuhrer, Robert Hatisi, Manu Laskar, Thomas Scimeca, Anne-Élodie Sorlin, Maxence Tual, Jean-Luc Vincent, Antoine Blesson et / ou Claire Nollez
Régie lumières Stéphane Lebaleur
Régie plateau et régie générale Yvon Julou
Régie son Isabelle Fuchs
Administration Émilie Leloup assistée d’Allan Périé
Chargée de production Léa Couqueberg
Diffusion et développement Antoine Blesson
Relations presse Valentine Arnaud, Yannick Dufou et Rémi Fort (MYRA)

Production déléguée Le Grand Gardon Blanc
Coproduction (pour la reprise) La rose des vents – Scène nationale Lille Métropole – Villeneuve d’Ascq
Avec le soutien de Théâtre de Vanves – Scène conventionnée pour la danse, Ménagerie de Verre, ADAMI
Les Chiens de Navarre sont soutenus par la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication et par la Région Île-de-France au titre de la permanence artistique.

« Tout y passe dans un inventaire que n'auraient pas renié le Perec qui écrivait Les choses et le Barthes des Mythologies. On cause bouffe en bouffant, sports, vacances, on chambre le type que bosse comme clown dans l'humanitaire, l'hôte téléphone à « maman », vieille et sourde (moment hilarant autant que grinçant). (…) La Compagnie des Chiens de Navarre revendique une « exigeante désinvolture », un art de « l'inachevé » et la « puissance séditieuse et jubilatoire » du rire, autant de gardes fous contre la « reproduction mécanique » qu'offrent au public la plupart des spectacles convenus. »
Jean-Pierre Thibaudat, rue 89

« Difficile de résumer cette pièce auquel un repas de pendaison de crémaillère sert – très vaguement – de trame. Le récit n’est pas ce qui intéresse les Chiens de Navarre, ou en tout cas pas dans son sens classique. (…) Mais qu’importe, ce qui est passionnant et qui fait le charme de leur démarche est le jusqu’au-boutisme avec lequel ils traitent chaque scène. Le plateau se transforme en immense laboratoire ludique, en terrain de jeux pour enfants avertis. »
Delphine Kilhoffer, Rhinocéros

« Avec une prédilection pour provoquer des rires jaunes et leurs mains plongées dans le cambouis sociétal, les Chiens de Navarre frappent immanquablement sous la ceinture. Mieux vaut être prévenu, car au final… ça fait très mal. »
Patrick Sourd, Les Inrockuptibles

« D’une certaine façon, ces Chiens de Navarre se jouent comme une grève du zèle contre ce naturalisme bon teint - et romantique dans son amour du théâtre. Le prologue d’ailleurs, montre les acteurs relâchés avant la représentation, buvant des bières, accusant les spectateurs de n’être pas à la hauteur. Ils menacent de ne pas jouer, leur dévergondage mettant à mal le standing artistique français, en inversant le rapport de force public / artistes. (…)Jean-Christophe Meurisse retourne ce théâtre-là contre lui-même, en mettant au contraire au centre le courage de l’acteur qui ici est sans filet.»
Mari-Mai Corbel, mouvement.net