Sans objet

Aurélien Bory

DURÉE 1h10
TARIF B
Plein 40 / 30 | Réduit 35 / 25 | Mini 15
Pass Forum 15 | Pass Éco 15

Les intentions d’Aurélien Bory sont claires : placer l’homme face à ce qui le dépasse. Soit, ici, un ancien robot de la General Motors. Après l'avoir programmé pour qu'il s'incarne en comédien sensible, le robot devient acteur, et deux danseurs, ses partenaires, jouent avec lui, s’accrochent, se font emporter ou se détachent avec grâce. Une réflexion sur l'humanité.

Un robot industriel entre dans la danse et nous fait totalement oublier qu’il est une machine. Au début, il y a une grosse masse informe qui semble respirer dans la pénombre. Emballée de plastique, elle frémit, s’étire. De monstre préhistorique, elle se métamorphose en statue du commandeur, avant d’apparaître comme une gigantesque marionnette de forme humaine. Un animal métallique doté
d’une vie propre. Animant sa mécanique avec une précision d’horloger suisse, la machine se joue de nos perceptions, les trouble et les déstabilise dans un époustouflant ballet qui peut être comique, mais parfois aussi inquiétant.

Les intentions d’Aurélien Bory sont claires: placer l’homme face à ce qui le dépasse. Soit, ici, un ancien robot de la General Motors avec une étonnante capacité de mouvement. Le robot devient acteur. Deux danseurs, ses partenaires, jouent avec lui, s’accrochent à lui, se font épingler par son bras gigantesque, tentent de mener la danse, se font emporter ou se détachent avec grâce. Aurélien Bory s’empare ici de l’outil industriel devenu inutile – sans objet – et le programme pour qu’il s’incarne en comédien sensible, se mêlant de manière acrobatique et chorégraphique à ses deux partenaires humains.

Conception, scénographie et mise en scène Aurélien Bory
Avec Olivier Alenda, Olivier Boyer ou Pierre Cartonnet
Pilote, programmation robot Tristan Baudoin
Composition musicale Joan Cambon
Création lumières Arno Veyrat
Conseiller artistique Pierre Rigal
Assistante à la mise en scène Sylvie Marcucci
Sonorisation Stéphane Ley
Costumes Sylvie Marcucci
Décor Pierre Dequivre
Accessoire moniteur Frédéric Stoll
Patine Isadora de Ratuld
Masques Guillermo Fernandez
Régie générale Arno Veyrat
Régie son Stéphane Ley ou Joël Abriac
Régie lumières Arno Veyrat
Régie plateau Tristan Baudoin

Production Compagnie 111 – Aurélien Bory
Coproduction TNT – Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées, Théâtre Vidy-Lausanne, Théâtre de la Ville – Paris, La Coursive – Scène nationale de La Rochelle, Agora – Pôle national des arts du cirque de Boulazac, Le Parvis – Scène nationale de Tarbes-Pyrénées
Résidence TNT - Théâtre National de Toulouse Midi-Pyrénées
Avec l’aide du London International Mime Festival, L’Usine scène conventionnée pour les arts dans l’espace public – Tournefeuille Toulouse Métropole
La Compagnie 111- Aurélien Bory est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication - Direction Régionale des Affaires Culturelles de Midi-Pyrénées, la Région Midi-Pyrénées et la Ville de Toulouse. Elle reçoit le soutien du Conseil Général de la Haute-Garonne.

Aurélien Bory est artiste associé au Grand T théâtre de Loire Atlantique à Nantes.

Aurélien Bory est artiste invité du TNT – Théâtre National de Toulouse Midi-Pyrénées.

Aurélien Bory est artiste accompagné par le Théâtre de l’Archipel scène nationale de Perpignan.

« Deux hommes, une machine lourde de menaces : tant de possibilités. Un trio à la fois inquiétant, burlesque, fantastique, physique et mécanique. »
Le Progrès


« Un robot de l’industrie automobile, détourné de son utilité première. Ce gigantesque bras articulé déplace aussi bien les acteurs que des éléments de décor. Il est à la fois marionnette technologique et protagoniste de la pièce, tous aussi important que ses deux comparses humains. »
Thierry Voisin, Télérama Sortir


« Aurélien Bory face à sa créature d’acier est Pygmalion face à Galatée. Un don d’invention et d ecréation à découvrir d’urgence. »
Véronique Hotte, La Terrasse

« Bory plaisante avec le métal et les pistons, largement nourri qu’il est par un imaginaire cinématographique allant de Terminator à Men in Black, mais aussi aux figures tordues de Bacon. Il compose par anecdotes sans verser dans le récit, en restant « sans objet », sans sujet ! Mais ce qu’il dit reste tout de même perturbant. (…) Il est suffisamment kafkaïen pour suggérer des réflexions post-scéniques. »
Rossella Battisti, L’Unita


« Sans objet s’ouvre par une scène d’anthologie, la machine emballée qui évolue avec la grâce d’un monstre, sorte de bâtard issu de l’accouplement d’Alien avec le gentil E.T. »
Philippe Noisette, Les Inrockuptibles


« La confrontation de l’homme contemporain et du robot n’est pas heureuse, affirme l’auteur. Il le montre avec éloquence dans ce spectacle haletant où ses deux interprètes, Olivier Allenda et Pierre Cartonnet, sont magnifiques d’énergie et de souplesse. »
Le Nouvel Observateur