Le Trio Joubran

The Long March

DURÉE 1h15
TARIF B
Plein 40 / 30 | Réduit 35 / 25 | Mini 15
Pass Forum 15 | Pass Éco 15

Connus pour la virtuosité avec laquelle ils tissent les sons de leur trois luths, les trois frères Joubran viennent avec un nouvel album où leur instrument traditionnel se mêle aux claviers, machines et autres compresseurs. Un son ancestral baigné de textures sonores très contemporaines.

Le oud version XXIe siècle

Samir, Wissam et Adnan Joubran sont devenus célèbres en jouant de leurs luths comme d’un étendard. Leur musique incarne l’âme lyrique de tout le Moyen-Orient, avec ses arabesques foisonnantes en quarts de ton. Issus d’une longue lignée de luthiers, les frères Joubran jouent de leurs ouds comme un seul homme. Capables de fantaisies légères tout comme d’improvisations savantes, ils tissent leurs mélodies les unes avec les autres comme on mélange plusieurs couleurs pour ne former plus qu’une seule vibration. De ce trio, on connaissait jusqu’ici cinq albums, dont l’un devenu légendaire, À l’ombre des mots, sur lequel se posaient les mots et la voix de Mahmoud Darwich, immense poète palestinien disparu voilà maintenant dix ans.

Composé de claviers, machines et autres compresseurs qui se mélangent aux ouds et aux percussions traditionnelles, l’album The Long March marque une petite révolution. Parmi les artistes qui ont participé à cette nouvelle aventure, on trouve Roger Waters, mais oui, le membre fondateur des Pink Floyd, notamment sur le titre «Supremacy», où il récite un poème de Mahmoud Darwich de sa voix rauque. Un plaidoyer contre toute forme de colonialisme. En marge de leur engagement politique, les trois frères ont à coeur de tracer un nouvel horizon pour leur instrument, d’ouvrir de nouveaux champs pour leurs improvisations, et de mêler mélodies ancestrales et textures sonores contemporaines. À déguster tout ouïe.

« Les trois frères palestiniens emportent le public dans les méandres de l'oud, le luth oriental dont ils maîtrisent chacun tous les secrets, et pour lequel ils savent ouvrir bien des chemins. » Patrick Labesse, Le Monde

« Leur musique commence, douce et profonde. Le regard de ces jeunes hommes, assis très droits, semble fixer une source de lumière. La musique s’accélère. Ils se détendent et se balancent. Ils ont l'air de danser avec leur « oud », un instrument traditionnel arabe, en suivant un enchaînement ludique mais très stylisé. » Annie Rutherford, Café Babel