Esquif

Surnatural Orchestra – Cirque Inextremiste – Cie Basinga

DURÉE 1h30
TARIF B
Plein 40 / 30 | Réduit 35 / 25 | Mini 15
Pass Forum 15 | Pass Éco 15 | Pass Famille 10

Dix-huit musiciens feront retentir l’éclat de leurs cuivres. Aux côtés de ce big band prêt à prendre tous les risques, deux acrobates un brin fêlés et une danseuse de fil haut-perché agitent la piste et l’espace aérien. Tous se débattent pour rester debout, en équilibre précaire sur ce qu’ils trouvent sous leurs pieds. Mi-cirque, mi-concert Esquif est surtout 100% surprenant !

Esquif: petite embarcation légère. Ici, avec du monde dessus.

Ça commence par le monologue assez déjanté d’un type qui cherche son équilibre sur une planche posée entre deux bonbonnes de gaz. Oui, c’est bizarre, mais il faudra vous y faire parce que les planches et les bonbonnes composeront l’essentiel de la scénographie. Donc, le type harangue le public à peine entré dans la salle, parle à moitié seul, brode sur sa journée et, déjà, il est drôlement poétique. Ou poétiquement drôle. Ensuite déboule tout un orchestre, ce que la troupe nomme «un gros tas de gens» – vingtquatre artistes sur scène, c’est devenu rare! –, et tous ces gens sont perchés sur des bonbonnes de gaz, toujours. Chacun la sienne. Jusqu'à former une ligne, tous sur la même planche, chacun soufflant dans son instrument et tanguant de part et d'autre de sa bonbonne.

De cet esquif se détacheront une étourdissante funambule, un homme-diabolo, un clown orange, le tout entouré de musique. Rencontres impromptues, mouvements de foule qui construisent et déconstruisent sans cesse l’espace partagé, la scène, où évoluent musiciens, circassiens, techniciens, manipulateurs, machinistes... Une troupe hétéroclite, réunie par un certain penchant pour le risque, une étrange habitude de se mettre volontairement dans d’inconfortables situations, avec l’intuition qu’il en sortira toujours quelque chose de vivant. Très vivant.

Mise en scène Yann Écauvre
Coordination artistique Camille Secheppet
Flûtes Fanny Ménégoz, Clea Torales
Saxophones Adrien Amey, Baptiste Bouquin, Jeannot Salvatori, Robin Fincker, Nicolas Stephan, Fabrice Theuillon
Trompettes Antoine Berjeaut, Izidor Leitinger, Julien Rousseau
Trombones Hanno Baumfelder, François Roche-Suarez, Judith Wekstein
Soubassophone Laurent Géhant
Claviers, guitare Boris Boublil
Percussions Sylvain Lemêtre
Batterie Antonin Leymarie
Circassiens Rémi Bezacier, Yann Écauvre, Tatiana-Mosio Bongonga
Direction technique Nicolas Legendre
Son Zak Cammoun ou François-Xavier Delaby ou Guillaume de La Vileon ou Corentin Vigot
Lumières Jacques-Benoît Dardant
Régie cirque Thomas Khomiakoff
Régie orchestre Philippe Bouttier
Costumes Solenne Capmas
Construction Jan Naets, Sylvain Vassas Cherel

Production Collectif Surnatural

Coproductions La Grainerie / Fabrique des arts du cirque et de l’itinérance – Balma, Coopérative De Rue De Cirque / 2r2c – Paris, Nouveau Théâtre de Montreuil – Centre Dramatique National, Cirque Théâtre d’Elbeuf, l’Agora – Scène nationale d’Evry, Les 2 Scènes – Scène nationale de Besançon, Théâtre du Vellein – Villefontaine
Soutiens Ministère de la Culture et de la communication – Compagnie Nationale, Région Île-de-France, Aide à la Permanence Artistique et Culturelle et aide au projet Arts de la Piste, ADAMI 365 / CNV / SPEDIDAM / SACEM / FCM, Académie Fratellini

La musique de ce spectacle a été en partie conçue en résidence de composition aux Théâtre les deux Scènes - Scène nationale de Besançon soutenu par le Ministère de la Culture et de la communication, la SACEM, l’ONDA et le Groupe Caisse des dépôts. Saisons 14–15 et 15–16.

« Les trois artistes de cirque se lancent dans d’époustouflants numéros de fil ou d’acrobatie : un pour tous et tous pour un, une expérience revigorante qui fait la part belle au plaisir de jouer ensemble, entre concert et spectacle de cirque. » Sceneweb.fr

« Esquif est un pari formidable, qui repose sur la rencontre de trois compagnies s'engageant et travaillant sur la prise de risque, la fragilité, la vie. » Télérama

« Il y a beaucoup à voir et à entendre dans cet enthousiasmant spectacle, où les deux arts, évitant l’illustratif, se répondent et se complètent. » S.Siclier, Le Monde