Cortex

Ella dit qu’elle se rappelle, elle ne dit pas que c’est vrai… Le temps d’une inspiration, elle plonge en apnée dans son passé. Trois fois rien, un pot de confiture, quelques photos, l’odeur d’un vieux foulard, pour qu’une porte s’ouvre et qu’une avalanche d’émotions l’assaille. Prise à la gorge,
Ella danse avec ses souvenirs, valse avec ses fantômes, tente une réconciliation avec les siens, avec elle-même et avec l’enfant qu’elle a été.

Cortex est un voyage dans les profondeurs de la mémoire. Les chemins qu’elle emprunte sont parfois curieux: il suffit d’un goût, d’un son ou d’une odeur pour qu’un éclat d’existence nous revienne avec une netteté implacable. En évoquant ces multiples sensations auxquelles sont
associés les événements anodins ou grandioses de toute existence, le spectacle nous invite à ouvrir notre propre tiroir à souvenirs. La saveur des framboises cueillies en plein été, l’éclat de voix d’une mère qui perdait patience, la texture du velours des rideaux qu’on tirait le soir, la fraîcheur des vitres sur le front… Sur scène, deux interprètes au jeu subtil, une danseuse et une comédienne, explorent
l’enfance, ses douceurs et ses paniques. Elles nous livrent un spectacle simple et pétillant, tout en légèreté.

Mise en scène Baptiste Isaia
Musique Martin Mahaux, Philippe Lecrenier
Avec Bénédicte Mottart, Coralie Vanderlinden, Philippe Lecrenier
Lumières Damien Zuidhoek

Production Compagnie 3637
Coproduction Centre culturel Jacques Franck
Avec le soutien de Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Service de la danse

« Alliance de danse contemporaine et de travail quasi musical avec les mots, ce spectacle est un petit joyau tendre et souriant à propos de la mémoire, de ses dédales, de son influence sur la construction d’une personnalité. »
Michel Voiturier, Rue du Théâtre

« Entre danse et flots de paroles prégnantes, confusion et limpidité, nouveauté et étrangeté, Cortex, qui en appelle à la mémoire, à son interprétation, interpelle et ensorcelle. »
Laurence Bertels, La Libre Belgique

« Sur scène, les deux jeunes femmes explorent l’enfance, ses douceurs et ses paniques. Elles nous parlent de ce qu’elle est aujourd’hui pour les petits spectateurs autant que ce qu’elle devient dans la mémoire des grands. Côte à côte dans les gradins, les différentes générations reçoivent chacune à leur manière ces bribes de vie passées et  venir. Nous ne rions pas pour la même chose, ne sursautons pas aux mêmes moments, mais profitons pleinement  du bonheur de partager un spectacle qui parle tous les langages. »
Anouchka Crahay, Coup d’œil