Ceux que j’ai rencontrés ne m’ont peut-être pas vu

Nimis Groupe

DURÉE 1h40
TARIF C
Plein 25 / 20 | Réduit 20 / 15 | Mini 15
Pass Forum 15 | Pass Éco 15

Mais comment nous, qui vivons du bon côté de la frontière, en sommes-nous arrivés à édifier cette forteresse d'indifférence ? Et contre qui ? Et pourquoi ?
En enquêtant sur la politique migratoire européenne et après avoir animé des ateliers de théâtre dans des centres de requérants d’asile, le Nimis groupe en tire un spectacle drôle, instructif et bouleversant. 

Tout homme a droit à la vie.

Ils s’appellent tous Bernard: les migrants, les passeurs, les fonctionnaires, l’assistante sociale, la docteur, la militante… tous Bernard, tous égaux. Dans la langue du moins, car dans les faits, comme dans la fable de George Orwell, certains sont un peu plus égaux que d’autres. Ceux qui ont la peau foncée, par exemple, et un balluchon, circulent moins librement que les Blancs flanqués d’un attaché-case. Ils doivent s’expliquer, se justifier, produire des preuves, demander un permis, attendre. Leurs voyages sont singulièrement compliqués; ils se heurtent à des douaniers, des chiens, des barbelés, des murs de plus en plus hauts. La mer comme seule et dangereuse issue.

Mais comment nous, qui vivons du bon côté de la frontière, en sommes-nous arrivés à édifier cette forteresse? Et contre qui? Et pourquoi? Tout en menant l’enquête sur la politique migratoire européenne, une poignée d’acteurs belges et français ont animé pendant plusieurs années des
ateliers de théâtre dans des centres de requérants d’asile. C’est au fil de ces rencontres profondément humaines que sont nés le Nimis Groupe et ce spectacle qui est à la fois drôle, instructif et bouleversant. Et ne vous étonnez pas si en sortant, quelqu’un vous appelle Bernard !

Conception et mise en scène Nimis Groupe (Romain David, David Botbol, Jérôme De Falloise, Yaël Steinmann, Anne-Sophie Sterck, Sarah Testa et Anja Tillberg)
Écriture et jeu Nimis Groupe, Jeddou Abdel Wahab, Samuel Banen-Mbih, Dominique Bela, Tiguidanké Diallo, Hervé Durand Botnem, Olga Tshiyuka
Coordination générale et costumes Édith Bertholet
Assistants Sarah Hebborn, Pierrick De Luca
Vidéo Yaël Steinmann, Matthieu Bourdon
Directeur technique et son Julien Courroye
Lumières Pierre Clément, Alice Dussart
Médiatrice culturelle Olivia Harkay

Production Nimis Groupe
Coproduction Théâtre national – Bruxelles, Festival de Liège, La Chaufferie-Acte1, Groupov, Arsenic 2
Avec le soutien de TNB – Rennes, L’Ancre Charleroi, Théâtre de la Croix-Rousse – Lyon, Festival Sens Interdits – Lyon, ESACT – Liège, Théâtre de Liège, Migreurop, Université de Liège, La Halte – Liège

« Comme un caillou dans la botte de l’Europe, le Nimis Groupe scrute sa politique migratoire de A à Z. Un travail documentaire spectaculaire, avec des témoins de première main, en plein durcissement des politiques et de l’opinion publique sur la question des migrants. »
Catherine Makereel, Le Soir

« Du théâtre documentaire, mais surtout du théâtre politique, et du vrai théâtre plein d’émotions et même d’humour, amené par un formidable groupe de comédiens, le Nimis Groupe. »
Guy Duplat, La Libre Belgique

« Un théâtre citoyen de qualité »
Christian Jade, rtbf

« En enchaînant les micro-scénettes et diversifiant ses manières d’aborder la question, le Nimis Groupe prouve qu’il excelle dans l’art du patchwork. Et qu’il sait jouer de l’abrupte des transitions sans perdre ses spectateurs. Matières et registres s’entremêlent : témoignages (migrants et médecin de Lampedusa), discours politiques déchiquetés, procedures d’asiles disséquées, entretiens préalables rejoués. Le tout orchestré par une voix off (qu’ils appellent l’hôtesse de l’air) qui vient rappeler, quand bon lui semble, que le spectacle lui-même, en accueillant des artistes sans papiers, flirte avec la légalité. »
Aïnhoa Jean-Calmettes, mouvement.net

« Impossible de passer à côté de ce spectacle qui retrace avec intelligence, humour et émotion les parcours de demandeurs d’asile et s’interroge sur la politique européenne en matière d’immigration et ses enjeux économiques. »
Allison Lefevre, Les Echos