Bigre

Mélo burlesque

Pierre Guillois – Cie le Fils du Grand Réseau

Durée 1h25
Tarif B
Plein 40.- / 30.- | Réduit 35.- / 25.- | Mini 15.-
Pass Forum 15.- | Pass Éco 15.- | Pass Famille 10.-

Comme dans un vivarium, Bigre met en scène trois personnages dans leur minuscule chambre de bonne, au même étage d’un immeuble. Ils se reniflent, s’asticotent, s’apprivoisent. Une succession de saynètes prétexte à brasser de l’humanité… Drôle, subtil et poétique, entre les Deschiens et Buster Keaton.

Atelier de théâtre en lien avec le spectacle

On pourrait citer les grands artistes du cinéma muet, Buster Keaton, Charlie Chaplin ou Harold Lloyd, pour évoquer ce spectacle sans mots, où l’on rit avec un bonheur enfantin. On pourrait aussi citer Fenêtre sur cour de Hitchcock pour le côté voyeur. Devant nous se déploient trois appartements minuscules: un cocon high-tech, un taudis chaleureusement bohème et une micro maison de poupée, dont nous espionnons les habitants avec délice. Mais tout en puisant à l’histoire du théâtre comme à celle du cinéma, ce spectacle ne ressemble à aucun autre. C’est à un burlesque très XXIe siècle que Pierre Guillois, acteur et metteur en scène, nous convie.

À la question «Mais pourquoi Bigre ?», on peut répondre tout de go: eh bien, tout simplement parce que «splash», «waouh», «sniff» et «badaboum». Seuls ou ensemble, les trois protagonistes de l’histoire, deux hommes et une femme, chantent Jacques Brel en japonais, s’agitent sur des chorégraphies délirantes, s’affublent de peaux de bêtes, se battent avec le W.-C. du palier qu’ils partagent et enchaînent les catastrophes sur un rythme qui laisse à peine le temps de reprendre son souffle.

Un spectacle fou et tendre à la fois, un concentré d’amour noir et d’humour vache, où la solitude urbaine se transforme en une farce énorme et désopilante. Pour les heureux qui ont vu Pantagruel à Meyrin début 2015, sachez qu’Olivier Martin-Salvan fait partie du trio. Prière de chauffer ses zygomatiques avant de venir.

Un spectacle de Pierre Guillois
Co-écriture et interprétation par Pierre Guillois, Agathe L’Huillier, Olivier Martin-Salvan
Assistant artistique Robin Causse
Costumes Axel Aust
Décor Laura Léonard
Lumières Marie-Hélène Pinon
Coiffure et maquillage Catherine Saint-Sever
Son Roland Auffret
Effets spéciaux Abdul Alafrez
Construction décor Atelier JIPANCO et l’équipe technique du Quartz – Scène nationale de Brest
Régie générale et lumières David Carreira
Régie générale plateau Ludovic Perché
Régie son Loïc Le Cadre
Diffusion Scène 2 – Séverine André Liebaut
Administration Sophie Perret

Production Compagnie le Fils du Grand Réseau
Coproduction Le Quartz – Scène nationale de Brest, Théâtre de l’Union – Limoges, Centre dramatique national du Limousin, Théâtre de la Croix-Rousse – Lyon
Avec le soutien de Lilas en scène – Centre d’échange et de création des arts de la scène
Remerciements L’équipe du Quartz – Scène nationale de Brest, Norbert Aboudarham, Claire Acquart, Laurence Breton, Armelle Ferron, Jean-Matthieu Fourt, Norbert Gomes, Madame Martin, Christophe Noël, Ludovic Perché, Mickaël Phelippeau, Théâtre du Rond-Point–Paris, Théâtre de la Pépinière
La Compagnie le Fils du Grand Réseau est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication - Drac de Bretagne.

« Voici venue l’heure du comique absolu, celui qui met le rire au service d’une idée, en nous délectant des malheurs et des vices de nos congénères, et celui du rire spontané, irrépressible, intrinsèque. Symbolique et thérapeutique se mettent ensemble pour nous faire pleurer de rire au risque d’en mourir. »
Ouest France

« Avec une mécanique réglée au millimètre, à la seconde près, et le renfort de deux poissons rouges, deux lapins, tous vrais et même d’un kangourou (pour le slip du même nom…), la pièce enchaîne les petites catastrophes incarnées par des comédiens aux jeux et mimiques délirantes, clowns à effets très spéciaux. (…) Bigre, c’est frais, c’est gai, plein d’humanité et ça fait rigoler. »
Laurent Gutting, Midi Libre

« Voilà un spectacle bien né, d’une réjouissante théâtralité et dans lequel trois comédiens – en funambules d’ombre et de lumière – se mettent en danger pour nous livrer de l’humain sur le vif. (…) Un sacré merdier qui nous explose à la gueule. Dans un éclat de rire ! »
Jacques Casari, Les Trois Coups.com

« Un conseil : accrochez-vous aux courts tempos morts qui permettent de reprendre son souffle avant une nouvelle vague de rires… ».
Antonio Mafra, Le Progrès